Patrick Hernandez

Patrick Hernandez est un chanteur-auteur-compositeur français des années 1970, né le 6 avril 1949 au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Il a connu un succès mondial avec son titre disco Born to Be Alive. Hernandez est un one-hit wonder, c’est-à-dire un artiste qui n’est connu que pour une seule chanson.

Patrick Hernandez est né le 6 avril 1949 au Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis d’un père pharmacien d’origine espagnole et d’une mère italienne. Il grandit à Savennières, une commune proche d’Angers et passe la fin de son adolescence avec sa mère à Goussainville (Val-d’Oise) où il fréquente le collège Pierre Curie.

Patrick Hernandez fait ses premières incursions dans le monde de la musique en intégrant différents groupes, avec lesquels il sort quelques 45 tours qui ne connaissent pas le succès dont la première version de Back to the boogie qu’il reprendra quelques années plus tard sur son premier 33 tours avec Hervé Tholance. Produit par Jean-Claude Pellerin et Jean Van Loo, c’est le groupe Paris Palace Hotel, dit P.P.H., fondé par Patrick Margueron et qui comptait déjà parmi ses membres Hervé Tholance qui, après une maquette faite au Studio D.E.S. à Bruxelles, enregistre au studio 92, un album de 14 chansons dont la première version de Born to Be Alive. Mais l’album n’est jamais sorti et le groupe se dissout fin des années 1970 (1978-79).

Découragé, il songe à arrêter la musique et part élever des veaux dans le Périgord. Il jouera dans l’orchestre de Martin Transit sous le pseudo de Pat Harrison et fréquentera notamment la boîte de nuit très à la mode à l’époque la Régence. Il revient chanter son tube de nombreuses fois, en Dordogne, comme à Thiviers, Excideuil, Périgueux ou encore Tourtoirac ou il fut accompagné par le groupe local où jouait notamment Michel Basler, un grand batteur bien connu du sud-ouest, et où chantait également Jacky Cardona, ex-ingénieur du son et choriste de Mike Brant.

Il modifie ses projets quand le producteur Jean Van Loo, sponsorisé par Marcel De Keukeleire, directeur des Éditions Elver, lui demande de le rejoindre à Mouscron en Belgique pour travailler ensemble. Grâce à lui, il enregistre à nouveau au Studio D.E.S, dans un arrangement de Guy Delo, supervisé par Jack Say, propriétaire du Studio, le titre disco Born to Be Alive, inspiré d’anciennes chansons à succès de plusieurs pays, qui était à l’origine une chanson rock. Cet enregistrement sera remixé dans différents studios et, c’est finalement la version mixée au Studio Kathy, à Ohain (Belgique), qui sera mise sur le marché. Le disque rencontre d’abord le succès en Italie en 1978, où il est certifié disque d’or, avant d’être édité par CBS France l’année suivante.

Il reste à la première place du hit-parade français durant quatre mois à partir de juin 1979. En Grande-Bretagne, Born to be Alive atteint la dixième place des charts et reste classé durant quatorze semaines. Enfin, lors de sa sortie aux États-Unis, il devient le troisième tube le plus vendu de tous les temps dans ce pays (position qu’il garde toujours actuellement), Born to be Alive est classé à la seizième place du Billboard, et à la dix-septième du Cashbox, mais ne figure pas parmi les 100 plus grosses ventes aux USA. Il sera Disque d’or aux États-Unis (500 000 exemplaires vendus). Finalement, Born to be Alive est Disque d’or ou Disque de platine dans une cinquantaine de pays, avec plus de 25 millions de disques vendus à travers le monde. À cette époque, le disque s’écoule à environ 20 000 exemplaires par jour, un record encore inégalé.

Porté par ce succès planétaire, pour lequel Jean-Claude Pellerin a assuré la production avec Jean Van Loo et la promotion jusqu’en 1981 et ce dans le monde entier pays par pays, Patrick Hernandez devient multi-millionnaire en quelques mois, n’effectue ses déplacements qu’en limousine et provoque des foules immenses à chaque apparition en public. Cependant, le reste de sa carrière en pâtit. Son deuxième 45 tours, Back to Boogie, un titre également extrait de l’album de P.P.H., en duo avec son complice Hervé Tholance, sorti durant l’été 1979, est ainsi très loin des ventes de son prédécesseur, même s’il constitue un succès pour l’artiste. Après une succession d’échecs avec ses autres titres, il décide de prendre du recul jusqu’à retomber peu à peu dans l’oubli.

Le succès de Born to be Alive permet toutefois à Patrick Hernandez d’être fréquemment invité dans de nombreuses émissions télévisées consacrées au disco, et de sortir des compilations dans les années 1990.

Il vit depuis plus de 15 ans à l’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse. D’après Patrick Hernandez lui-même, le seul titre Born to be Alive lui rapporte encore en 2012 entre 1 000 et 1 500 euros par jour (auteur, compositeur et interprète). Il se vendrait plus de 800 000 singles par an et a rapporté 25 millions $ depuis son lancement.

En juillet 2010, à Gordes (Vaucluse), il est l’invité de la confrérie des vins des Côtes du Ventoux qui l’intronise devant un public de plus de 500 personnes. En 2012, dans le film Stars 80 produit par Thomas Langmann, il joue son propre rôle. En 2014, il enregistre la chanson Changer le monde avec l’amour en duo avec Alec Mansion. Depuis 2013, il participe à la tournée Stars 80. La saison 2 a débuté en octobre 2014 et dure jusqu’en juillet 2015, avec un passage au Stade de France le 9 mai 2015.

One comment on “Patrick Hernandez

Comment on this post

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.