20 | Metropolis Records | La passion des vinyles | Presse Océan | Laurent Huou

Patrick Ragaud et Klaus Thiemann au Garage, lieu de vente des vinyles. Photo: Presse Océan/Laurent Huou

Commerce. Deux disquaires aux profils différents sont installés au Garage

 

L’un vend des disques rares sur le net, l’autre déniche de belles perles qu’il vend en direct à Metropolis Records.

« Je vends des disques de jazz, de musique contemporaine voire inaudible », s’esclaffe Klaus Thiemann, ce grand barbu aux yeux bleu. Il a créé il y a une quinzaine d’années le site m-etropolis.com dédié à ces musiques que l’on ne trouve pas ailleurs.

Il défend des petits labels japonais, lituaniens, allemands, français… introuvables ou presque qui tirent à quelques exemplaires.

Lui, depuis 15 ans s’est constitué son réseau et peut proposer à ses clients les perles qu’ils recherchent. Il est, comme il le dit lui-même, « sur une niche dans une niche ». Les pochettes de ses vinyles sont exposées, à côté des 45 t « qu’on me donne et que je redonne », des livres autour de la musique. C’est son espace car Klaus Thiemann ne vend que sur internet.

1500 références qui vont du jazz au rock en passant par ta soul, ou la pop

 

Un travail de passionné qui l’a conduit à s’installer au Garage quand sa femme a trouvé du travail à Saint-Nazaire. « J’aime beaucoup la démarche de ce lieu et c’est pour cela que j’ai proposé à Patrick Ragaud de venir s’installer ici et d’y ouvrir une boutique ». Patrick Ragaud est dans la musique depuis des dizaines d’années. Pour les plus anciens il a travaillé au magasin Nuggets de Trignac.

Depuis, les disques ont toujours accompagné son quotidien. « J’ai été séduit par cette proposition d’ouvrir cette boutique, Metropolis Records ». À 47 ans, il voue une véritable passion aux vinyles. Il propose environ 1 500 références qui vont du jazz au rock en passant par la soul ou la pop.

Sur ses étals on trouve un vieux Beatles, un disque de Nico, l’égérie du Velvet Underground, Heroes de Bowie de 77… le tout pour des prix oscillants entre 5 et 50 €. Sa clientèle a en moyenne entre 18 et 35 ans et n’a donc pas connu les vinyles « mais ils en ont écouté avec leurs parents et trouvent que le son est plus chaleureux qu’un CD ».

Et puis il y a l’objet, cette grande pochette avec photo de l’artiste au graphisme soigné qui participe grandement au succès des vinyles aujourd’hui.

Patrick Ragaud recherche quotidiennement le bon vinyle à acquérir. Pour cela, il faut « connaître les labels, avoir une bonne culture musicale, prendre parfois des risques ». Les vide-greniers sont un bon endroit pour ses achats mais « il faut arriver très tôt ».

Les deux disquaires seront présents lors du festival des Escales fin juillet, histoire de faire partager leur passion et pour le public peut être une belle occasion de déni-cher une version originale de l’iguane du rock, Iggy Pop.

A découvrir au Garage, 40 rue des Halles à St-Nazaire. — Laurent Huou – Dimanche 5 Juin 2016

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