Gregory Fortier | L'encre murale

21 | Presse Océan du Jeudi 11 Août | Grégory Fortier | La bombe à couleurs | Expo au Garage

ART. Le Nazairien Grégory Fortier expose ses graffs au Garage jusqu’au 15 août

La bombe à couleurs

L’espace créatif ouvert par Franck Hamon en septembre 2015 était le lieu idoine pour sa première expo.

Grégory Fortier ne voit la vie et ne rêve sa ville qu’en couleurs. Récemment de retour sur ses terres natales, le Nazairien de 32 ans souhaite « montrer aux gens que le graffiti n’est pas seulement dans la rue, mais qu’il est un art à part entière ». Le graff, Grégory s’y est mis au collège, « sur mes cahiers, dans l’esprit du roller et du skate que je pratiquais à l’époque ». Engagé chez les marins-pompiers de Marseille en 2006, c’est là-bas qu’il se met à « peindre à la bombe dans les usines désaffectées » de la cité phocéenne.

«Promouvoir le graffiti en montant des sessions d’apprentissage »

L’artiste est revenu à Saint-Nazaire il y un an avec sa femme et ses deux jeunes enfants. Celui qui a décoré le bar éphémère Le p’tit baigneur (sur la plage de Villes) reconnaît que « ce lettrage déstructuré n’est pas forcément lisible pour tout le monde. Y compris pour moi ! Le graff c’est plein de tech-niques, on rajoute de la cou-leur, des cassures… ».

Il cherche des murs à peindre

Grégory Fortier voudrait bien rencontrer d’autres graffeurs, « mais il n’y en a pas énormément à Saint-Nazaire ». Il compte aussi contacter la mairie « pour voir si on peut disposer de murs à peindre et embellir Saint-Nazaire à notre manière !». Son but est ainsi de « promouvoir le graffiti en montant des sessions d’apprentissage pour les jeunes, comme l’association On fait le mur l’a très bien organisé pendant le festival les Escales ». Il faut selon Grégory Fortier, « mettre de la couleur dans la ville et voir le graff comme de l’art et no pas comme quelque chose de dégradant pour les murs. ça commence à rentrer dans les moeurs urbaines », estime-t-il. Ses oeuvres « spécialement peintes pour l’exposition » et pour lesquelle il a consacré « une quanrantaine d’heures » sont à découvrir jusqu’au lundi 15 août. — Franck Labarre

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