1er au 31 août / Participants Art Fair Août 2018 au Garage

Rémy Tassou

Rémy Tassou. Depuis 1990, Rémy Tassou poursuit un travail qui, sous la dénomination de « Cybertrash », vise à la restitution esthétique des rebuts de ce nouvel âge dans lequel l’usage exponentiel de l’électronique nous a fait entrer. Commencée à la façon d’une patiente collecte de déchets auxquels personne encore ne prêtait attention, vite devenue la mise en forme de ces composants envisagés dans leurs multiples variations esthétiques, l’œuvre de Rémy Tassou s’emploie à inventer la beauté cachée des machines dès lors que, leur fonction abolie, elles n’ont plus d’autre destin qu’un recyclage partiel.

Art de notre temps, au sens où les matériaux qui y sont employés relèvent de notre immédiate contemporanéité, le « Cybertrash » de Rémy Tassou ne cherche que cette beauté insoupçonnée. Il s’inscrit dans une tradition d’attention au réel qui s’efforce de montrer qu’elle se trouve là, juste dérobée au regard inattentif par des protections multiples destinées à favoriser l’utilisation de ces appareils que l’efficacité de leur technologie complexe nous a rendus indispensables. Retour au simple réel, rappel de la simplicité du regard qui permet d’y discerner les formes et les couleurs, simple et nécessaire attention à ce qui nous entoure et dont dépend notre humanité.

Les sculptures de Rémy Tassou, ces objets nouveaux créés à partir de l’exténuation d’objets plus anciens et pourtant constitutifs de notre modernité, sont donc de notre temps, irrémédiablement. Pourtant le travail patient qui les porte à l’existence, qui façonne chacun pour la lui conférer, est celui de toujours ; appropriation des matériaux, assemblage, attention au métier qui s’attache à rendre concrète une idée. Et puis, il y a la mémoire ; celle des données cachées dans le silicium, celle de notre époque surtout, de sa technologie obsolète aussitôt que diffusée, de ses mystérieuses et si triviales machines dont le futur fera peut-être un jour l’archéologie.


Rozenn Gaudicheau Raffin. La peinture et la sculpture ont été depuis mon enfance des compagnons de vie…parfois mis de coté pendant de longues périodes. Après avoir obtenue une licence d’art plastique à Rennes, je me suis essayée à la restauration d’œuvres du XVIII Italien au sein d’un atelier avignonnais. Puis la découverte de la reliure d’art m’ a amenée à apprendre le métier de relieur/doreur que j’exerce à St Nazaire ou je me suis installée depuis 20 ans. C’est donc comme peintre amateur que j’expose au Garage pour la première fois mes toiles.


Petrus (Pierre Jamet), artiste polymorphe, vivant et travaillant à Lorient. L’aventure artistique a commencé à 17 ans, aux beaux arts de Lorient, pour se poursuivre pendant plus de 40 ans jusqu’à aujourd’hui, aimant explorer des registres aussi divers que variés, selon ma devise artistique : non solum sed etiam / non seulement, mais encore. Ayant toujours à cœur d’avoir un pied d’appui dans la tradition et un pied d’élan vers l’innovation, je me suis intéressé aux techniques picturales anciennes, pratiquant la fresque (la vraie) ou la peinture à l’œuf sur panneau, tout comme l’infographie (animée) ou la vidéo, en passant par le dessin, la peinture, l’assemblage, etc. Mon champ d’activité s’est également ouvert à d’autres disciplines, comme l’écriture : poésie, romans, essais, théâtre ; ou la musique : composition sur partitions pour des formations classiques (chambre et orchestre), mais aussi des pièces plus expérimentales, improvisées et réarrangées. Quel que soit le domaine, l’expression reste la même. Dans tous mes types de travaux, je n’ai eu de cesse d’explorer les multiples et magnifiques (ou terribles) dimensions de notre humanité, celle qui nous anime tous de manières si différentes, mais également si proches.

L’exposition : J’ai seulement décidé d’exposer sur le tard, le faisant (pour le moment) sur la région. Je travaille par séries, souvent très différentes, revendiquant une expressivité marquée, laquelle sera poétique, philosophique ou humoristique.

On trouvera dans cette exposition des œuvres de quatre séries, mélangeant les genres : des Vénus aux formes généreuses ! inspirées par les petites sculptures préhistoriques, mais ayant chacune une thématique et personnalité marquées. des dessins de Maîtres anciens (surtout de la Renaissance) que je reprends dans un esprit de dialogue entre époques et artistes, manières de faire et de voir. J’essaye de leur donner un éclairage plus personnel et contemporain, par le biais d’un support en bois plus ou moins déglingué, et surtout avec du texte introduisant un décalage des perspectives. de l’Art Déco breton (revisité à ma manière) sur mobilier, des photos néo pop accompagnées de sentences un rien provocatrices…

Site où découvrir l’ensemble du travail : petrus-fecit.fr


Eliane L. Guerin. Autodidacte, j’ai décidé à l’un des tournants de ma vie, de me consacrer à ma passion, peindre. Je privilégie la peinture à l’huile, pour sa douceur, son « laisser faire », mais aussi, parfois, pour son refus de se laisser faire. Inspiration…Création…deux concepts difficiles à définir. Pour ma part, l’inspiration vient de l’extérieur et de l’intérieur. De l’extérieur…de vécus, de ressentis du(es) monde(s), de l’homme, des hommes, de la nature. De l’intérieur…de ce que le cerveau, l’inconscient, avec sa subjectivité, son éducation, ses apprentissages, ses héritages, ses questionnements, doutes, peurs, son émotivité, sa sensibilité va faire de sa perception de ce monde extérieur. C’est un voyage incessant entre un dehors et un dedans, entre les replis de l’âme et les méandres de la vie, entre l’infini intérieur et l’infini extérieur. Dialogue dont le langage est la matière, les couleurs, les lignes, le rythme…l’ombre et la lumière. Mon inspiration, c’est aussi Soulages, Tapiès, Marfaing, Rothko et…Bilal.


Celine Coisnon. Lorsque j’ ai commencé à dessiner, je voulais décrire et aussi me libérer par ce moyen, de l’ existence qui s’ offrait à moi : noire comme le crayon graphite ou le rotring. J’ étais dans l’impossiblité de m’ exprimer autrement. Noire était ma vie, noires mes dessins. Mais la vie finit par évoluer ainsi que l’esprit. Au fil des jours, des mois et des années, j’ai appris à apprécier la couleur et ai pris un réel plaisir à transformer la toile blanche en un univers onirique, qui décrit au premier coup de pinceau, mes pensées ou angoisses du moment : joies, plaisirs, souffrances. La peinture est un exutoire. J’ adore travailler l’ huile. Appliquée avec la douceur d’un pinceau, c’est sensuel et délicat comme une caresse. Partager ce travail et avoir un avis extérieur est, en ce qui me concerne, un moyen d’ appréhender la vision des autres sur mon propre intérieur.


Thierry Giraud

Thierry Giraud – Photographe

Originaire de la région nazairienne, Thierry Giraud se passionne très tôt pour la photographie. Bien plus qu’un simple métier pour lui, il participe à plusieurs projets culturels et artistiques, ( « L’art prend l’air », « image expo » …). Fort de ses nombreuses années d’expérience et des rencontres qui les ont accompagnées, ce mordu de la photographie saura comment vous mettre à l’aise devant un objectif . De la simple envie d’avoir de belles photos aux projets les plus audacieux, chaque expérience est unique. Alors si vous hésitez , venez en discuter directement avec lui, il se fera un plaisir de répondre à vos questions.


JAP Unilampiste - Fabrication de luminaires (Saint VIAUD)

JAP Unilampiste – Fabrication de luminaires (Saint VIAUD)

Fasciné depuis son adolescence par le travail des metallos, Jean Jacques RAGUIN met enfin un terme à cette frustration. Depuis qu’il est en retraite, il réalise des objets et des sculptures sortis de son imagination et de ses trouvailles dans les déchetteries. Ces rebuts de la société reprennent alors vie grâce à un brin de poésie, de délires et de baguettes de soudure. Les luminaires de Jean Jacques RAGUIN nous éclairent sur notre société du gaspillage et tendent à l ‘apaisement.

JAP Unilampiste - Fabrication de luminaires (Saint VIAUD)


Gaëlle Carrasse

Gaëlle Carrasse. Je travaille des images digitales en vue -essentiellement- d’impressions d’estampes numériques (tirages d’art) en séries limitées.

Je démarre presque toujours à partir d’une photo, mais il m’arrive d’avoir comme base un croquis ou même rien du tout. J’utilise dans un logiciel de retouche photo, des filtres, des modes de fusion, et des réglages que j’ai tendance à pousser à l’extrême. De là, je décline des séries qui peuvent s’allonger au fil du temps.

Mon thème de prédilection (même s’il n’est pas exclusif) est la figure. J’aime y effleurer les parts d’ombre et de lumière de l’humain, mais également révéler son unité avec son environnement et l’univers tout entier, le pixel devenant atome. Formellement, j’aime ce que j’appelle « la matière du pixel » et ne souhaite pas recourir à des outils qui me feraient rechercher l’aspect d’une peinture. J’aime obtenir des effets qui soient spécifiques au digital, si bien que la personne intéressée par mon image de loin, soit également surprise par les détails en s’approchant, et y découvre peut-être tout autre chose.

Cet effet de « zoom » est d’ailleurs si l’on veut, mon deuxième thème de prédilection. En effet, il arrive que l’image globale ne me satisfasse pas totalement, mais que le voyage en gros plan m’y fasse découvrir -comme lorsqu’on contemple les nuages- des formes, des figures (encore !) ou des paysages qui me touchent, qui me parlent. Je les recadre, les agrandit, souvent les retravaille, pour en faire des tableaux à part entière.

J’habite à Saint-Nazaire depuis 4 ans.


Jean-Louis Macé Autodidacte, se désigne Jean-Louis MACÉ ! Après tout, il n’y a pas de quoi se méfier de ce terme, ni de trop s’en glorifier d’ailleurs, car sa signification ne s’applique qu’à une personne instruite par elle-même, sans professeur, ce qui ne veut pas dire sans références ni travail. En tous cas, malgré une interruption de 20 années, de 1979 à 1999, le désir créatif ne manque guère à Jean-Louis MACÉ qui, désormais, fréquente assidûment associations Bretonnes et Normandes, sans oublier multiples salons et présentations personnelles où se déploie sa vision saine d’un art figuratif pratiqué avec autant d’aisance en différentes techniques. La sanguine, par exemple, lui a permis de retrouver les valeurs du dessin et de la lumière par le nu, le portrait ou la gent animalière qu’il maîtrise de façon intéressante également par le velouté du pastel ou l’autorité de la peinture. Ses travaux à l’aquarelle ne manquent ni d’élégance ni de charme, au gré de bonnes perspectives et de compositions florales poétiques. Mais en plus des motifs traditionnels, Jean-Louis MACÉ m’apparaît fort bien disposé vers un figuratif onirique, ou plutôt vers un surréalisme qui éclot dans le choix des couleurs et la valeur de compositions, où des audaces certaines ne manquent ni de panache, ni d’excellence. — André RUELLAN, critique d’art




Dominique Nanteuil
– J’ai toujours su dessiner, mais j’ai vraiment commencer en 2001, sous la houlette de Daniel GERMAIN (association de peinture de LA MONTAGNE 44620). J’ai appris, le pastel, l’acrylique, l’encre …. et les expositions ont très vite démarrées d’abord à LA MONTAGNE, BOUAYE, BOUGUENAIS …. puis dans la région et jusqu’à VIERZON (ou j’ai reçu le prix du public). Je travaille par coup de cœur et tous les sujets m’intéressent (animaux, paysages, marines, natures mortes ….). J’ai ajouté depuis 7 ans le travail avec l’argile ainsi que l’huile et j’anime bénévolement les cours de peinture de plusieurs associations ainsi que des écoles et des maisons de retraite.


Éric-Philippe LOISELET, ancien designer industriel, entrepreneur & designer digital sous le nom d’ ÉP, Paradiseisnotlost ou Emazigh est un artiste français en “Digital Symbolic Design” née en 1966.

“Le Beau est Utile”

Ancien designer industriel, j’utilise toujours l’approche fonctionnelle du design mais avec les codes millénaires de la géométrie sacrée, pour révéler la présence d’une symbolique universelle et bienfaisante qui nous entoure et nous relie. Je regarde le beau, le bon, le bien et le vrai. Je puise dans les éléments naturels (eau, bois, feu, terre, métal), les formes, les lumières, personnages ou symboles, que je compose numériquement sur les principes du nombre d’or et règles iconographiques pour amplifier & transcrire une symbolique universelle qui nous entoure et impactent notre réalité en diffusant une information harmonieuse, immuable et éminente. Un travail d’infographie, photos digitales et illustrations vectorielles inspirés des territoires du Sud Bretagne qui rayonnent de valeurs symboliques vers l’ailleurs comme vers l’intérieur. C’est pas de la magie, c’est du « Digital Symbolic Design » qui applique les principes millénaires de la géométrie sacrée avec les technologies digitales. Et ça fonctionne très bien, simplement parce que même dans ce monde “connecté” ces valeurs restent vérités.

Infographie, photos digitales et illustrations vectorielles.


La photographie c’est prendre le temps de regarder. Errer au pas, se laisser porter. Suivre son instinct, être spontané, sans se demander pourquoi. Simplement profiter.

Quand je pars avec mon troisième œil, je médite. Après quelques instants, ma perception des choses change. C’est alors que commence mon travail photographique.

Ils m’a fallut plusieurs voyages exotiques et initiatiques pour ouvrir les yeux. Australie, Islande, Nouvelle Zélande, Etats-Unis, Thaïlande, Birmanie… Aujourd’hui je voyage essentiellement près de chez moi. Tant de choses sont à découvrir sur son pas de porte. Les voyages m’ont appris que les locaux sont la plupart du temps ceux qui connaissent le moins leur environnement direct sans s’en rendre compte.

Je cherche à ouvrir les yeux de mes voisins. — Matthieu Lumen


Edwige Dupont / Peintre –  Illustratrice

Les œuvres d’Edwige Dupont, dit « Ed », naissent de la rencontre du pinceau et de la chair. Chacune de ses créations trouve son expression dans ce qui laisse des empreintes invisibles sur le corps et qui pourtant les marquent de façon indélébile. Le regard, la posture, le support même sont ainsi convoqués et associés pour traduire les traumas inéluctables de la vie. La peinture se fait cri ou balbutiement, regard perdu ou éperdu, corps tendu ou relâché, croisant nos expériences de vie dans ce qu’elles comportent de fondamental, d’angoissant et de vivace à la fois.

Les empreintes de l’enfance, les meurtrissures, les désirs s’y expriment dans leur dimension tragique mais aussi dans les espoirs et la résilience qu’ils portent, souvent à bout de bras, et ici à bout et à portée de pinceaux.

Si le point d’origine s’avère singulier, puisqu’il convoque l’expérience intime, sa portée se veut universelle. Si l’humain blessé, trahi, aux illusions perdues réside en chacun, les œuvres d’Edwige Dupont s’en emparent et transposent sans concessions les pulsions de mort et de vie qui le traversent pour en projeter les ombres et les éclats.

Edwige Dupont vit actuellement à Pornic, en Loire-Atlantique.


Ludovic Riou – Libraire – Les Idées Larges

La bouquinerie est née le 15 septembre 2010, à Saint-Nazaire. Elle se veut généraliste. Vous pouvez y trouver des livres d’occasion dans de nombreux domaines : littérature française et étrangère, poésie et théâtre, littérature, jeunesse, arts, sciences humaines, spiritualité, littérature régionale et maritime, voyage. Elle accueille plusieurs milliers d’ouvrages brochés, reliés et illustrés, de tous formats, à tous les prix. Conçue autour d’une grande pièce centrale et de deux plus petites, vous pouvez vagabonder entre les piles de livres, rangées et classées par grands thèmes. « Les Idées Larges » vous invite donc à venir découvrir l’univers du livre d’occasion.


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